Napoleons laatste levensjaren

Titel
Napoleons laatste levensjaren

Jaar
1916

Pagina's
374



NAPOLEONS LAATSTE LEVENSJAREN    59

Votre société m’était nécessaire. Seul, vous lisez, vous parlez, vous entendez 1’anglais. Combien vous avez passé de nuits pendant mes maladies! Cependant je vous engage et au besoin vous ordonne de requérir le commandant de ce pays de vous renvoyer sur le continent: il ne peut point s’y refuser, puisqu’il n’a action sur vous que par 1’acte volontaire que vous avez signé. Ce sera pour moi une grande consolation que de vous savoir en chemin pour de plus fortunés pays.

Arrivé en Europe, soit que vous alliez en Angleterre ou que vous retourniez dans la patrie, oubliez le souvenir des maux qu’on vous a fait soufrir, vantez-vous de la fidélité que vous m’avez montrée, et de toute 1’affection que je vous porte.

Si vous voyez un jour ma femme et mon fils, embrassez-les; de-puis deux ans je n’en ai aucune nouvelle, ni directe ni indirecte! II y a dans ce pays depuis six mois un botaniste allemand qui les a vus dans le jardin de Schoenbrunn, quelques mois avant son départ; les barbares ont empêché soigneusement qu’il ne vint me donner de leurs nouvelles.

Toutefois consolez-vous et consolez mes amis. Mon corps se trouve, il est vrai, au pouvoir de la haine de mes ennemis, ils n’oublient rien de ce qui peut assouvir leur vengeance, ils me tuent a coups d’épingles, mais la Providence est trop juste pour qu’elle permette que cela se prolonge longtemps encore. L’in-salubrité de ce climat dévorant, le manque de tout ce qui en-tretient la vie, mettront, je le sens, un terme prompt a cette existence, dont les derniers moments seront une tache d’oppro-bre pour le caractère anglais, et 1’Europe signalera unjouravec horreur eet homme astucieux et méchant, les vrais Anglais le désavoueront pour Breton.

Comme tout porte a penser qu’on ne vous permettra pas de venir me voir avant votre départ, recevez mes embrassements, 1’assurance de mon estime et de mon amitié. Soyez heureux. Votre dévoué, Napoléon.”

Het incident — tevens de reden, waarom Las Cases het eiland moest verlaten — waarop Napoleon in dezen brief toespeling maakt, is het volgende. Op den 17'en November 1816 had Hud-son Lowe den bediende van Las Cases van Longwood verwijderd, onder het voorwendsel, dat het gevolg van Napoleon uit te veel personen bestond, en had hem een bediende van den Keizer, aangewezen, die in het vervolg ook hem van dienst kon zijn. Eenige dagen later, op den 23sicn November, vond Las

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