Napoleons laatste levensjaren

NAPOLEONS LAATSTE LEVENSJAREN 241

—    C’est notre meilleure arme.

—    Pour guérir ou pour tuer?

—    Pour guérir.

—    Dieu m’en garde! Nadat de Keizer zich eenige oogenblikken met de vaandrigs, die tegenwoordig waren, bezig gehouden en nog een tijdlang met Sir Bingham had gesproken, nadat hij Kolonel Nicol ten tweede male over de cipayen had ondervraagd, was de audiëntie geëindigd. De officieren bogen en gingen weg. Henry vertelt nu den indruk, dien hij van het geheel heeft ontvangen:

„La désillusion était générale, en retournant a Deadwood. Ni 1’apparence, ni les manières, ni les paroles de Bonaparte n’avaient répondu a notre attente. La chose, du reste, n’eüt pas dü nous surprendre; 1’auréole dont on pare trop souvent les célébrités, a distance, disparait sitöt qu’on les approche. A la lumière de la réalité, nous venions voir s’évanouir, tel un fantöme au jour, la figure prestigieuse qui hantait depuis si longtemps nos imaginati-ons, et le grand Napoléon se changer en un petit homme obèse, plutöt laid. Néanmoins, cette visite devait dater dans la vie de chacun de nous, et le soir, au mess, on ne s’entretint que d’elle.

Plusieurs, mal satisfaits de leurs réponses a 1’Empereur, au-rient voulu pouvoir les recommencer; plus simplement, avec candeur, deux ou trois braves garpons avouaient la perte de toute présence d’esprit....

Qn plaisanta le lieutenant Moffatt pour avoir presque crié a Bonaparte, qui lui demandait sa religion: „Je suis protestant!” On taquina Mac Carthy sur son pélerinage a Rio. On me ta-quina moi-même sur 1’usage immodéré de la lancette. Mes ca-marades, approuvant l’exclamation: „Dieu m’en garde!” 1’adop-tèrent unanimement.

On rit beaucoup du goüt supposé de L’ Estrange pour la dive bouteille et du fameux „Drink? Drink?” Maisen vainessaya-t-on de comprendre par quelle association d’idées 1’Empereur concluait de la noirceur de la peau a 1’intempérance . .. Le mess entier ap-prouva les éloges décernés par notre chef aux cipayes. Un autre que le colonel Nicol se serait peut-être laissé aller a rabaisser leur valeur, pour exalter d’autant celle de son régiment, et c’est vraisemblablement ce qu’espérait Bonaparte, qui affectait de mépriser notre armée de 1’Inde ... L’incident de la croix de Vittoria fut fort discuté et provoqua de nombreuses réflexions. Mais, en vérité, n’était-il pas bien naturel, le geste de 1’Empereur lachant cette croix, commémorative d’une bataille qui, outre ses

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