Napoleons laatste levensjaren

238    NAPOLEONS LAATSTE LEVENSJAREN numérique aux vötres, estimeriez-vous pouvoir lutter avec le

66tnc?

Cela dépend. dois-je enten dre des cipayes commandés par des Anglais, ou des troupes complètement indigènes?

—    Les deux.

—    Les bataillons de cipayes commandés par des Anglais sont bons et solides; je n’aimerais pas beaucoup d’inégalité. Pour ce qui est des bataillons qu’entretiennent les princes indigènes, j’en mettrais facilement quatre ou cinq en déroute avec le 66me.

—    Trés bien! Vous êtes un brave. Combien y a-t-il d’officiers a votre mess de Deadwood?

—    Seize.

—    Vous restez longtemps a table, m’a-t-on dit, quelquefois jusqu’a minuit.

—    Mon Dieu! lorsqu’il nous vient de joyeux compagnons, nous ne nous séparons qu’au lever de 1’aurore.

—    Et alors on se grise sans doute?

—    Mais non.

—    A propos, est-ce que vous n’avez pas un catholique parmi vous?

Le colonel désigna, de 1’autre cöté du cercle, une figure haute en couleur, le lieutenant Mac Carthy.

—    II est allé récemment a Rio-de-Janeiro, n’est-ce pas?

—    Oui, il en arrivé.

—    N’aurait-il pas fait le voyage pour obtenir 1’absolution de ses péchés, par hasard?

Un rire étouffé courut. Mac Carthy, un gros gar9on timide, de rouge devint écarlate, et Napoléon se tourna vers le lieute-nant-colonel Lascelles:

—    De quel pays êtes-vous?

—    Anglais.

—    De quelle partie de 1’Angleterre ?

—    Du Yorkshire.

—    Etes-vous né dans la ville d’York?

—    Non.

Suivait le lieutenant-colonel Dodgin, un superbe soldat, grand, large, d’aspect martial, et qui s’était particulièrement distingué sur les champs de bataille de la Péninsule.

II avait la poitrine couverte de médailles. Napoléon, 1’ayant regardé d’un ceil complaisant, prit entre ses doigts la plus brillante des décorations, la croix de Vittoria. Mais a 1’instant,