Napoleons laatste levensjaren

NAPOLEONS LAATSTE LEVENSJAREN

door Bertrand, vergezeld van de Montholon en van Gourgaud, het salon binnen gevoerd, waar de Keizer hen ontving.

Hij stond, met zijn steekje onder den arm, in het midden van het vertrek. In tegenstelling van de kleuren-schitterende groep, die hem omringt, te midden van al het rood en goud en zilver der uniformen van de Engelsche officieren, is hij donker gekleed, in zijn groene rok, wit vest en korte broek, witzijden kousen en lage schoenen met vergulde gespen, zonder epauletten, zonder galon. Alleen de ster van het Légion d’hon-neur en de goudenroksknoopen glanzen in de dofheid van zijn kleeding.

„Rien d’imposant, begint Henry, volgens Frémeaux, zijn verhaal, dans son aspect. II avait la taille épaisse et courte, la tête enfoncée dans les épaules, la figure grasse, de larges plis sous le menton, le teint olivatre. Ses membres paraissaient forts et bien proportionnés. Sa physionomie rebutait, refrognée, sinistre d’expression ... Le héros des temps modernes ressemblait a un moine espagnol ou portugais, obèse.

II fit d’abord le tour du cercle en essayent de prendre ses airs pompeux d’autrefois .. .

La série des présentations s’est ouverte. Le comte Bertrand et le général Bingham, plus ou moins familiers, 1’un avec 1’anglais, 1’autre avec le franpais, jouent le róle d’interprêtes. L’Empereur s’ adresse au colonel Nicol:

—    Vous teniez garnison au Bengale, lui dit-il. Venant d’une si riche contrée, c’est d’or en non d’argent, que vos uniformes devraient être couverts. Combien de temps faut-il pour accli-mater des Européens dans 1’Inde?

—    Deux ou trois ans. On perd un peu de monde la première année, davantage la seconde, mais la mortalité diminue beau-coup a la troisième.

—    Vos officiers faisaient-ils des économies?

—    Non, on dépense trop.

—    Combien aviez-vous de domestiques?

—    Entre trente et quarante. Trente-neuf exactement, je crois

—    Pensez-vous qu’un régiment conserve sa valeur, après vingt ans de service dans 1’Inde?

—    Oui; la mère patrie 1’alimente de recrues.

—    Quels soldats sont les cipayes?

—    Excellents, ceux que nous dressons.

—    Contre combien de bataillons de cipayes, égaux en force