Napoleons laatste levensjaren

VOORREDE

wijderd hield, die den naam had van streng en onvriendelijk te zijn, die gevoelloos en liefdeloos heette, die er plezier in zou hebben gehad om kinderen te plagen en pijn te doen en hij van wien Frémeaux vertelt, „on fut bien étonné, en 1843, lorsque Betsy Balcombe publia ses souvenirs, d’y trouver 1’Empereur — toujours sevère, selon les idéés repues inapproch-able, prompt a s’emporter — si capable a 1’occasion de douceur, de condescendance et d’endurance. Depuis, d’autres mémoires, parus a leur tour, ont révélé toutes les complaisantes tendresses et le naturel de Napoléon avec son fils: comment aux Tuileries, il faisait venir le roi de Rome dans son cabinet, le ber9a.it dans ses bras, le couvrait de bai.sers, et se roulait avec lui sur le tapis, comment assis a son bureau, il le tenait sur ses genoux et le laissait — sans manifester jamais la moindre humeur, a témoignage du baron de Méneval — déranger vingt fois sur ses cartes les épingles de couleur au moyen desquelles il préparait et marquait ses savantes combinaisons. Même patience, même bonhomie, un historiën 1’a montré avec des neveux et des nièces, avec des petits qui ne lui étaient rien. II avait le goüt des enfants. Au Briars, en dépit et peut-être a cause de ses défauts, Betsy est la favorite de 1’empereur, mais il se montra aussi trés bon pour sa soeur Jane, une ainée moins turbulente et pour deux frères cadets, agés de cinq et de sept ans. Ces bambins jouaient avec ses décorations: souvent, pour les satisfaire, il en coupait le ruban et les leur donnait. II leur gonflait des ballons, il imagina un minuscule chariot, auquel a leur grande joie, on mit un attelage indirigeable de rats. Sa physionomie s’éclairait d’un sourire chaque fois qu’il rendait heureuse la jeunesse qui 1’entourait. Et le jour oü Napoléon, non sans regret lui-même, dut quitter Briars, toute la maison fut en larmes.”

Nogmaals, om zich een goed beeld te vormen, om een zuivere indruk te krijgen van de persoonlijkheid, van het karakter, van de psyche van Napoleon, moet men meer dan één of twee boeken over hem lezen, moet men meer dan een paar werken aan hem gewijd, bestudeeren. Dan pas is het mogelijk — en het moeten, ik herhaal het, zoowel de werken van voor- als van tegenstanders zijn — zich eenigszins in te voelen in de zóó gecompliceerde ziel van hem, die de grootste onder de wereld-grooten is geweest!

Natuurlijk heeft zich, na zijn dood, de legende van zijn nagedachtenis meester gemaakt en werd er rondgestrooid en door