Napoleons laatste levensjaren

NAPOLEONS LAATSTE LEVENSJAREN

Mad. Bertrand door een bediende, Verling een thee-servies, als een bewijs van haar dankbaarheid voor zijn behandeling, met haar groeten brengen. Mad. de Montholon daarentegen, komt den 2den Januari persoonlijk, om eenzelfde reden, hem met alle mogelijke vriendelijkheid een gouden ketting ten geschenke overhandigen. Het verschil tusschen beider gedrag, dat niet anders dan ten gunste van Mad. de Montholon kan uitvallen, blijkt duidelijk uit de toon, waarin Verling zijn verhaal doet.

Voor andere liaisons, die Napoleon op St. Helena zou hebben gehad, is het bewijs zeker in het geheel niet geleverd. Van Miss Kneipps, door Napoleon „Bouton de rosé” bijgenaamd, wat door de nijdige jaloerschheid van Gourgaud in „la rosé boutonneuse” wordt veranderd, weet men niet anders, dan dat zij nu en dan, en meestal in gezelschap van anderen, op Longwood verschijnt en er een bezoek aflegt. Van een Miss Robinson, die spoedig den bijnaam van „la Nymphe” draagt, vertelt Las Cases het volgende: „Dans ces courses habituelles, nous avions adopté, depuis quelques jours une station régulière dans le milieu de la vallée; la, entourée de rochers sauvages, s’ était montrée une lleur inattendue: sous un humble toit nous avait apparu un visage charmant de quinze a seize ans. Nous 1’avions surprise le premier jour dans son costume journalier, il n’annonqait rien moins que l’aisance;le lendemain nous retrouvames la jeune personne avec une toilette fort soignée; mais alors notre jolie fleur des champs ne nous parut plus qu’une fleur de parterre assez ordinaire. Toutefois nous nous y arrêtions chaque jour quelques minutes; elle s’ avanqait alors quelques pas pour entendre les deux ou trois phrases que 1’ Empereur lui adressait ou lui faisait traduire en passant, et nous continuions notre route tout en devisant sur ses attraits .... Notre nymphe est précisément 1’héroïne de la petite pastorale dont il a plu au docteur Warden d’embellir ses lettres; bien que j’eusse redressé son erreur lors-qu’il m’en donna lecture avant son départ pour 1’Europe, lui disant: „Si vouz avez le projet de créer un conté, c’est bien, mais si vous avez voulu peindre la vérité, vous avez tout a changer.” Apparemment il aura pensé que son conté avait beaucoup plus d’intérêt, et il 1’a conservé. Du reste, on m’a appris que Napoléon avait porté bonheur a notre nymphe: la petite célébrité qu’elle en avait acquise a attiré la curiosité des voyageurs; ses attraits ont fait le reste; elle est devenue la femme d’un trés riche négociant ou capitaine de la Compagnie des