Napoleons laatste levensjaren

Titel
Napoleons laatste levensjaren

Jaar
1916

Pagina's
374



NAPOLEONS LAATSTE LEVENSJAREN 199

opdracht nog bespottelijker maakte als zij in de oogen van anderen reeds was. Men zegt, dat zijn benoeming door Talleyrand was geschied, die zich daardoor op den Keizer wilde wreken en die gezegd had: „C’est la seule vengeance que je veuille tirer des procédés de Napoléon a mon égard; du reste, elle est terrible, quel supplice pour un homme de la trempe de Bonaparte d’être obligé de vivre avec un bavard ignorant et pédant. Je le connais, il ne résistera pas a eet ennui, il en sera malade et en mourra a petit feu.” Al dadelijk, bij zijn aankomst op St.-Helena, begon Montchenu met zich ridicuul te gedragen, zooals baron Stürmer aan Metternich schreef: „La France ne s’est point honorée dans le choix de son cömmissaire. Si le prince de Talleyrand avait eu 1’intention secrète de donner un ridicule aux anciens serviteurs des Bourbons, il n’aurait pu s’y prendre plus adroitement qu’en proposant pour cette place le marquis de Montchenu .. . il n’a aucune des qualités propres a remplir le poste qui lui est confié. A la vérité je le crois honnête homme, et je suis loin de soupponner sa fidélité envers son roi, mais il a peu de moyens, point d’instruction, et manque absolument de tact. N’ayant jamais été dans les affaires, il n’en a nullement 1’habitude, et ne sait point donner de suite a ses idéés. Ses rapports sont diffus et mal rédigés; ils s’étendent sur des riens, et ne traitent que superficiellement les choses essentielles; ainsi la France, quoique la plus intéressée a savoir ce qui se passé ici, en est la moins bien informée. Naturellement bavard et indiscret, il heurte la gravité anglaise, et n’inspire point de con-fiance. Une vanité sans bornes est le mobile de toutes ses actions. II ne s’est pas fait aimer ici, et les ridicules qu’il se donne tous les jours 1’ont fait tomber dans une compléte déconsidération ... voici quel fut son premier début. Nos vaisseaux n’ayant pu jeter 1’ancre que sur le déclin du jour, et les règlements de 1’ile ne permettant pas d’y aborder après le coucher du soleil, il fut résolu qu’on ne débarquerait que le lendemain matin. L’amiral Malcolm devait seul aller a terre pour s’aboucher avec 1’amiral Cockburn, commandant en chef de 1’escadre, dont il était venu prendre le commandement. Nous n’hésitames point, le comte de Balmain et moi, de nous confirmer a eet arrangement. M. de Montchenu au contraire, malgré les représentations de 1’amiral Malcolm, s’obstina a 1’accompagner, dans 1’intention de presser vivement le Gouverneur de le conduire a Longwood le soir même. Je ne puis, disait-il, laisser partir le Northumberland

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