NAPOLEONS LAATSTE LEVENSJAREN 195
sins de la Compagnie des Indes, qui le fournissait.”
Daarbij loopt men gevaar ieder oogenblik gebrek te moeten lijden. Op den datum van den lsten Februari 1816, leest men in het Mémorial: „pour se faire une juste idéé de notre exil et de ses ressources, il nous a été dit, dans la journée que nous devions mettre de l’économie dans plusieurs de nos consommations, peut-être même nous attendre a en faire le sacrifice momentané: on nous a dit que le café devenait extrêmement rare, et qu’il pourrait manquer bientöt: depuis longtemps nous n’avons plus de sucre blanc; il n’en reste plus aujourd’hui que fort peu et trés mau-vais, réservé exclusivement pour 1’Empereur; il en est de même de plusieurs autres productions essentielles. Notre ile est un vaisseau qui tient la mer; il manque bientöt, si la traverseé se prolonge ou si on le surcharge de bouches outre mesure. Nous avons suffi pour affamer Sainte-Héléne, d’autant plus que les batiments de commerce ne peuvent désormais en approcher: on dirait que ce lieu est devenu pour eux un écueil maudit et redouté .... Mais ce qui dans les privations dont nous sommes menacés, nous a surpris davantage et nous affecterait le plus, c’est le manque de papier a écrire. On nous a dit que, depuis trois mois que nous étions ici, nous avions épuisé les magasins de la colonie ; ce qui prouverait qu’ils sont d’ordinaire légèrement four-
nis, ou bien que nous en faisons une furieuse consommation----
Soit impossibilité d’être mieux, soit mauvaise administration, toutefois est-il certain qu’a peine est-il rien de mangeable:
le vin est des plus mauvais; on ne saurait employer 1’huile____
Ten overvloede maakten de leveranciers misbruik van den toestand en zonden levensmiddelen, die van een mindere kwaliteit en zelfs bedorven waren! Meestal stuurden zij een veel kleinere hoeveelheid dan de gouverneur had bevolen voor Long-wood te bewaren. En dan beklaagden de leveranciers zich nog - zooals onder anderen de slagers, die hun best deden het slechtste vleesch op Longwood van de hand te zetten — dat de Franschen zoo moeilijk tevreden waren te stellen!
Onder zulke omstandigheden was het moeilijk met het geld rond te komen, dat de Engelsche ministers, die niet op de hoogte waren van het leven op St. Helena, voor het onderhoud van Longwood hadden vast gesteld. Meer dan 8.000£ (200,000 frcs.) mocht het niet kosten. Amiraal Cockburn nu, had spoedig ingezien, dat dit te weinig was. Hij schatte de jaarlijksche onkosten op 18.000 £ terwijl in de praktijk bleek, dat men niet lager