145 NAPOLEONS LAATSTE LEVENSJAREN avions laissés a Plymouth. Son dévouement pour 1’Empereur, sa douleur d’en être s^paré, avaient vaincu les Anglais et leur avaient arraché la permission de venir le joindre.” En iets later: „Piontkowski, dont on ne connait pas trop 1’origine, était venu a 1’ile d’Elbe et avait obtenu d’y servir comme soldat dans la garde; au retour de 1’ 11e d’Elbe, il avait été porté au grade de lieutenant; a notre départ de Paris, il avait repu la permission de suivre: il fut a Plymouth du nombre de ceux que les instruc-tions anglaises séparèrent de nous. Piontkowski, avec plus de constance ou plus d’adresse que ses camarades, avait obtenu de nous rejoindre. L’Empereur, du reste, de 1’avait jamais connu, et lui parlait a Sainte-Hélène pour la première fois, aucun de nous ne le connaissait davantage. Les Anglais furent surpris de notre peu d’empressement a son arrivée; quelques-uns de ceux qui ne nous aimaient pas écrivaient que nous 1’avions mal repu, ce qui était faux.” En Gourgoud teekent in zijn Journal aan: Sa Majesté trouve ridicule que Piontkowski porte 1’uniforme d’officier d’ordonnance, c’est louche. On ne sait qui il est. Elle ne se soucie pas de 1’admettre a sa table. Montholon vient. Sa Majesté répète la même chose et dit qu’il faut le faire manger avec le petit Las Cases. Je dis que je crois que cela ferait bien de la peine au pcre Las Cases si son fils ne dinait pas avec nous. Sa Majesté décide que nous verrons les papiers de Piontkowski, saurons son grade et qu’il sera chargé sous moi du détail de 1’écurie, qu’il mangera chez lui. . . Le pauvre diable proteste le surlendemain et demande a manger avec le Dr. O. Méara et le capitaine Poppleton.”
Men blijft hem in het oog houden, wijl men hem wantrouwt orq de vele leugens, die hij vertelt. De Keizer houdt hem uit medelijden bij zich en omdat hij hem een persoonlijkheid van te weinig belang vindt. In hoeverre het waar is, wat Piontkowski later vertelt, dat de Keizer zóó op hem gesteld is, dat hij hem verschillende geschenken geeft, is moeilijk uit te maken. Een zekerheid is, dat hij — om even geheimzinnige reden als waarom de Engelsche regeering hem indertijd toestond naar St.-Helena te gaan — door dezelfde regeering aangezegd werd om van St.-Helena te verdwijnen, tegelijk met de andere personen, die naar Europa moesten worden gezonden. Den 18den October verliet hij met de andere, door Napoleon aangewezen, het eiland. Nadat hij in Engeland een tijd lang zijn vreemd bestaan had voortgezet; door geheel Europa had gezworven; geleefd had op
Napoleons laatste levensjaren 10