120 NAPOLEONS LAATSTE LEVENSJAREN
doute, disait Napoléon, par un sentiment irrésistible de ces braves. L’Amiral avait limité, par son seul caprice, la clirection de nos promenades. II avait même, a eet égard, manqué de parole a 1’Empereur; il 1’avait assuré, dans un moment de rap-prochement, qu’il pouvait aller désormais dans toute 1’ile sans que la surveillance de l’officier anglais préposé a sa garde put même être ape^ue. Mais deux ou trois jours après, au moment oü Napoléon mettait le pied a 1’étrier pour aller déjeuner a 1’ombre, loin de notre demeure habituelle, il eüt 1’insigne désa-grément d’être contraint de rentrer, l’officier ayant déclaré qu’il devait désormais faire partie de son groupe et ne point le quitter d’un pas. Depuis eet instant, 1’Empereur ne voulut jamais revoir 1’amiral. Celui-ci, d’ailleurs, n’avait jamais observé les formes de bienséance les plus ordinaires, affectant toujours de choisir pour ses visites des heures inaccoutumées; dirigeant dans la même voie les étrangers de distinction qui arrivaient dans 1’ile, pour éviter par la, sans doute, qu’ils ne parvinssent jusqu’a 1’Empereur, qui ne manquait pas de les refuser. Toutefois, s’il fallait, a travers notre mauvaise humeur et la délicatesse de sa mission, résumer une opinion impartiale, nous n’hésiterions pas a convenir, a la suite de tant de griefs, que ces griefs reposaient bien plus dans les formes que dans le fond, et nous dirions, avec 1’Empereur, qui avait naturellement un faible pour lui, que 1’amiral Cockburn est bien loin d’être un méchant homme, qu’il est même susceptible d’élans généreux et délicats, que nous en avons plusieurs fois éprouvé les effets; mais q’aussi, par contre, nous 1’avons trouvé souvent capricieux, irascible, vain, dominateur, fort habitué a 1’autorité, 1’exerpant avec rudesse, mettant souvent la force a la place de la dignité. Et pour exprimer en deux mots la nature de nos rapports, nous dirons que comme géólier, il a été doux, humain, généreux; nous lui devons de la reconnaissance; mais que, comme notre höte, il a été parfois impoli, souvent pire encore, et nous avons lieu d’en être mécontents et de nous plaindre.”
Men moet echter niet vergeten, dat dit de indruk is van alle grieven te samen, die men tegen Cockburn voelde, de indruk van al zijn handelen en doen en laten tegenover Napoleon en zijn gevolg, zoolang hij gouverneur van St.-Helena was. Zooals in het schrijven van Las Cases ligt opgesloten, zijn er: wel degelijk oogenblikken geweest en heeft Cockburn wel degelijk van de gelegenheden gebruik gemaakt, die zich nu en dan aan-