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Eene opvatting is deze: wetten door de Natuur aan de menschen gegeven. Een andere opvatting is deze : wetten aan de Natuur door eenen bovennatuurlijken wetgever gegeven.
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Nadere be- Ten aanzien van het begrip Taalwet is groote strijd
schouwing van J , ■! · 11· 1
h“t begrip Taai- ontstaan door verwarring van de begrippen regelmatig-wet. heid, wetmatigheid en oorzakelijkheid. Albert Dauzat
wijst op dezen strijd : Les linguistes ne sont pas tous d’accord sur le sens à donner au mot ״loi”. Pour la majorité d’entre eux, parmi lesquels notamment Victor Henry et la plupart des romanistes, la loi, suivant la définition des philosophes est un rapport de nécessité entre deux phénomènes et deux séries de phénomènes. Au contraire M. Bréal, M. Maurice Grammont dénom-ment de préférence ״lois” les principes directeurs qui président à l’évolution des phénomènes : M. Meillet a proposé d’appeler ״équivalences” les lois phonétiques, au sens strict du mot, telles que les entendent les lin-guistes du groupe précédent.” *)
Bestaan er De phonetische wetten kunnen hier buiten beschou-signifische wet- wjng. blijven. Bestaan er signifische wetten ? Dat wil
ten ? & J ö
zeggen : wordt de beteekenis-verandering van de
woorden door méér dan menschelijke wetten beheerscht ?
Albert Dauzat beschouwt de signifische wetten blijkbaar als beheerschend : ״La constance etlanéces-sité des phénomènes qui trouveront leur expression dans les lois sémantiques” 2) En elders : ״Mais si les faits, les milieux diffèrent, les principes ne varient pas d’un langage à l’autre, et ce sont toujours et partout
1) ״Philosophie du Langage” bldz. 289.
2) ״La vie du Langage” bldz. 103.